mercredi 28 septembre 2016

Etre payé pour arrêter de fumer

Des chercheurs de l'unviersité de Genève, en Suisse, ont cherché à savoir si payer des fumeurs pour les inciter à arrêter la cigarette était efficace. Cette étude, qui a duré six mois, est plutôt concluante puisque 20% d'entre eux n'ont pas repris un an après.

Et si la solution pour arrêter de fumer était l'argent? C'est ce qu'ont tenté de découvrir deux chercheurs de l'université de Genève, Felicia Schmid et Jean-François Etter, dans une étude qui a duré six mois. Le principe est simple: plus un cobaye arrêtait de fumer longtemps, plus il touchait de l'argent.

92 euros la première semaine

Les 800 fumeurs qui ont tenté l'expérience devaient toutefois avoir des revenus assez faibles, pour la Suisse, afin que la prime puisse être une réelle source de motivation. Ils gagnaient au maximum 45 900 euros (50 000 francs suisses) par an et n'avaient recours à aucun traitement pour tenter d'arrêter, souligne France Soir.
Ainsi, au bout d'une semaine, les cobayes recevaient 92 euros, 138 la semaine suivante... S'ils arrivaient à six mois complets sans fumer, ils touchaient 1400 euros. Et cette expérience a eu un certain succès selon les chercheurs de l'université de Genève. Ainsi 45% des fumeurs ont réussi à se passer de la cigarette pendant six mois. Evidemment, ce taux chute après la fin des primes.

Un an après, 20% de réussite

Un an après, 20% n'ont toutefois pas repris. Un chiffre relativement bon puisqu'en parallèle d'autres cobayes ont essayé d'arrêter sans être payé avec un taux de succès, après un an, de seulement 10%.
Cette expérience n'est pas totalement inédite. En mai dernier, dans le cadre d'une étude sanitaire financée par l'Institut National du Cancer, 400 femmes enceintes ont été recrutées et divisées en deux groupes: l'un de "contrôle", l'autre de "traitement".

Dans le premier, les futures mamans devaient simplement faire le point sur leur consommation de tabac lors de plusieurs entretiens, en échange de bons d'achat de 20 euros. Dans le groupe de "traitement", les volontaires recevaient un bon de 20 euros supplémentaires en cas d'abstinence. Cette étude, qui doit durer 36 mois, dévoilera ses premiers résultats dans deux ans.

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