dimanche 2 octobre 2016

Les bons horaires pour faire du sport et maigrir

La chronobiologie, très en vogue pour le rééquilibrage alimentaire, peut nous aider à améliorer nos performances sans brusquer notre corps.

Sur vingt-quatre heures, toutes les fonctions du corps (température, sécrétions hormonales, tension artérielle, etc.) passent par des hauts et des bas, et notre force musculaire, notre réactivité, notre endurance varient. C'est l'enseignement de la chronobiologie. Et si caser sa sacro-sainte séance d'abdos-fessiers juste avant son petit déjeuner s'avérait carrément contre-productif ? Conseils d'un pro du sport pour optimiser son activité physique au cours de la journée.



De 7 h à 8 h : en douceur



Au réveil, le cortisol (hormone « réveille-matin » qui stimule l'activité), l'adrénaline et la noradrénaline (hormones de l'effort et du stress) sont à leurs taux maximaux. Cette énergie permet d'aller puiser directement dans les réserves lipidiques, et ce dès les dix premières minutes d'effort. Comme l'organisme sort d'un tunnel de sommeil, il fonctionne sans aucun apport glucidique. Si l'on force, on risque des étourdissements, voire un malaise. Et il ne faut pas trop solliciter le cœur. Tôt le matin, la pression artérielle est à la hausse, ce qui stimule naturellement le muscle cardiaque. Inutile d'en rajouter !
L'activité idéale : Les gyms dites douces (tai-chi, yoga...), la natation et la marche, de vingt à quarante minutes maxi.


De 12 h à 13 h : plus d'intensité


Cet horaire, idéal lorsqu'on travaille, est parfaitement calé sur le timing du corps : vers midi, juste avant le déjeuner, les hormones qui favorisent le déstockage fonctionnent à plein régime. De plus, c'est là que le taux d'insuline est à son plus bas niveau, et que les capacités motrices et de coordination sont optimales. Le petit déjeuner ayant été pris au moins trois heures avant, il n'y aura aucune interaction entre effort physique et digestion, deux activités qui pompent énormément d'énergie et entrent en concurrence si elles sont pratiquées à quelques minutes d'intervalle. Si on commence à avoir faim en milieu de matinée, une heure avant la séance, on peut grignoter une barre protéinée ou quelques fruits secs. Cela permet après le sport de ne pas se jeter sur la nourriture mais de déjeuner léger et équilibré.

L'activité idéale : Un sport d'intensité moyenne (jogging cool, aquabiking, barre au sol) pendant une bonne heure. Ne pas se focaliser sur le rythme, mais travailler l'endurance.
Bonus : pendant les trente minutes qui suivent la séance, l'organisme va continuer sur sa lancée, et les calories du déjeuner seront facilement brûlées par les muscles encore en « chauffe ».



De 18 h à 19 h : le top du top


Avec la remontée de la température et de la glycémie, le corps est au maximum de ses possibilités, la force musculaire et l'oxygénation sont au top. Ce n'est pas un hasard si c'est dans ce créneau que les grands records sont battus.

L'activité idéale : Un effort d'intensité élevée (musculation, step, abdos-gainage, boxe) que l'on conclut par vingt minutes de relaxation ou de stretching. Après 19 heures, le corps commence à être fatigué, il vaut mieux orienter son choix vers des sports d'endurance (type vélo, running) et ne pas lésiner sur les étirements. Après 20 heures, on entre dans la zone « no sport » car l'excitation induite par l'activité physique risque d'altérer la qualité et la durée du sommeil.

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